La révélation urantia est une régression

En vérité ! La révélation urantia est une régression fondée sur des « contacts » indéfinis appelés « révélateurs célestes », et par la suite plus concrètement sur des états de transes subis par un patient et ami du Dr Sadler ; Fondateur du mouvement et du livre Urantia.

 

Dans cette perspective, la dite révélation pourrait-elle avoir une origine céleste ?

 

On ose à peine le croire ! Mais quelle catégorie de gens pourrait croire que le livre urantia a été dicté par des êtres supérieurs nommés messagers suprahumains ? Qui pourrait croire que ces messagers choisirent un individu perturbé psychiquement pour leur servir d’intermédiaire ? « Heureux les simples d’esprit » a un sens ! Mais ne s’agissait-il pas plutôt de divagations et de délires dans le cas de, C. Kellogg ? 

 

Ainsi en suivant le déraisonnement du mouvement urantia la supposée révélation aurait été transmise par des êtres supérieurs et réceptionnée par un homme du nom de W. C. Kellogg qui nécessitait des soins psychiatriques dispensés par son ami le Dr William S. Sadler. Ce patient prédisposé, perturbé ou « possédé » entrait en transe durant son sommeil et transmettait des informations à son médecin qui consignait ses réponses. Le Dr Sadler et son patient durent procéder à des séries de questions tout au long de leur étude qui dura de nombreuses années. 

 

Serait-ce de cette manière que se manifesterait le divin ?

Serait-ce cela une révélation céleste ?

 

La cupidité humaine n’a pas de limite !

 

Pourrions nous envisager qu’une sombre et fausse révélation ait pu être inspirée par le divin ? Révélation déviant et transformant la portée de nombreux écrits comme la vie de Jésus ?  Déformant des écrits gnostiques dont certains plus éclairés que d’autres et ayant sans doute servi de pierre d’angle au fondement du livre ?

 

Le livre Urantia ne divulgue nullement ses sources ; cependant il est déclaré qu’il a été nécessaire de puiser dans nombreux écrits pour effectuer une synthèse afin que la révélation puisse être accessible au plus grand nombre. Car d’après les messagers suprahumains  « l’humanité urantielle » n’aurait pas atteint un niveau supérieur de conscience. De ce fait, la dite révélation originelle, n’aurait pu être saisie par le commun des mortels ! - C’est bien pensé, n’est-ce pas ? Et pour une petite minorité de gens la supercherie urantia a atteint son but !

 

Nous n’avons pas cherché à connaître les origines du livre. Le contenu a un air de déjà vu sans que l’on puisse vraiment déterminer une origine en particulier et sans parvenir non plus à répertorier les sources tant la diversité égare. C’est un enchevêtrements de doctrines, de concepts anciens et nouveaux, sans oublier les innombrables extrapolations et plus encore. Cependant, le tout est bien ficelé et l’histoire est assez cohérente.

 

Le livre urantia renferme une pluralité de tendances. Voici le peu que nous avons ciblé. - Papus et le Martinisme :  L.C. de Saint-Martin. La Rose-Croix, la Franc-Maçonnerie. On trouve des courants théosophiques, dont : Alice Bailey et Helena Petrovna Blavatsky. Ces deux principaux auteurs avaient déjà procédé d’une sorte de synthèse des religions et des traditions pour orienter des écrits selon des vues personnelles. Il apparaît des traces spirites, même si le Fondateur d’Urantia s’en défendait. Mais il y a aussi l'influence de mouvements religieux divers et contemporains. Les mormons, adventistes du septième jour et qui ont contribué grandement à la réalisation du livre Urantia. Tout ce monde n’est pas vraiment recommandable.

 

A titre d’exemple, entrez dans un moteur de recherche : le livre Urantia et vous découvrirez divers informations certes, mais aussi des descriptions et des noms issus d’un temps révolu et qui donnent le frisson ! Pour ma part, le ramassis ci-dessous, ne me porte pas à croire qu’il puisse s’agir du divin !

 

- Christ Micael sur Urantia, Melchizédek, Votre monde, Urantia, est l'une des nombreuses planètes .. l'univers local de Nébadon. Franc-maçonnerie. Alice Bailey, Maître Djwhal Khul, Bouddha un prophète orphelin. Le bien et le mal. Jésus Lucifer Satan Caligastia Pentecôte Esprit .. origine du livre. La faute Adamique. Le complot de Caligastia, le diable. Tentation, péché, faute et chute. La vraie maladie est le virus de la souveraineté nationale. etc..-

 

Le livre d’Urantia aurait été écrit entre 1924 et 1955. Mais en 1945 ont été découverts des Manuscrits coptes proches de Nag Hammadi, certes, cela ne prouve rien. Par contre, la Pistis Sophia (v.330) découverte vers 1750 et qui a été traduite en 1895, nous a interpellé. En effet, à notre avis, la Pistis Sophia a dû influencer les auteurs du livre d'Urantia.

 

- Extrait de wikipedia : La Pistis Sophia prétend faire un compte rendu des échanges que Jésus eut avec ses disciples durant les douze années qui suivirent la Résurrection. Les disciples et les saintes femmes paraissent tour à tour en scène, et proposent des questions à Jésus qui y répond selon les données gnostiques. Ces questions touchent à la cosmogonie, la théorie des émanations, la nature et la hiérarchie des esprits, l'origine du mal.

 

- A notre avis le livre d'Urantia a été en partie inspiré par la Pistis Sophia et d’autres écrits gnostiques plus ou moins sérieux. Le livre a pu être inspiré aussi par une nouvelle Bible éditée en 1882 par l'auteur John Ballou Newbrough. - Et aussi l'évangile de Thomas - Sans oublier les diverses tendances énumérées ci-dessus, peu fiables. 

 

- Vous trouverez également un extrait ci-dessous rapporté d’un autre site n’existant plus par le lien que nous avions, et qui confirmerait la diversité des sources contenues dans le livre d'Urantia. L’origine soit-disant céleste est dévoilée. Voilà enfin une révélation !

 

« En dehors d’un lien avec l’Adventisme protestant et le gnosticisme, on sait aujourd’hui incontestablement grâce aux découvertes d’un certain Matthew Block que le Livre d’Urantia est issu d’un plagiat d’au moins 150 ouvrages. Ses recherches viennent aussi conforter le fait que W. Sadler a écrit lui-même certains fascicules du livre comme le fascicule 88 où il a découvert des similitudes dans le style d’écriture entre ses propres ouvrages et Urantia. Matthew Block défend pourtant l’ouvrage comme étant l’œuvre d’êtres célestes qui se seraient servis de concepts humains pour annoncer à l’humanité la cinquième révélation d’époque. Matthew Block se tient, naïvement il me semble, aux affirmations de la page 17 du livre. 

 

En fait, pour Martin Gardner dans Urantia : The Great Cult Mystery (Editions Prometheus Books, 1995), le Livre d’Urantia est purement humain. Il pense que W.C. Kellogg eut aux alentours de 1912 d’étranges manifestations soit-disant spirites la nuit et ce pendant les 10 ans qui suivront. Il aurait par la suite écrit près de 500 pages en soi-disant transe. Ce texte de base aurait été ensuite complété et édité par le Dr Sadler par le biais de questions apportées par un forum constitué en 1923. D’où ces dérapages racistes et eugénistes, Sadler et Kellogg étant de fervents défenseurs de l’eugénisme. Le livre ne fut ensuite publié qu’en 1955 ».

 

- Informations utiles extraites du Forum Orandia : « Ce livre est aujourd'hui dépassé au niveau scientifique car comme tout livre religieux, il renseigne sur la genèse de notre monde mais avec les connaissances du siècle dernier. On y voit par exemple la galaxie Andromède à 1 Million d'années-lumière comme à l'époque de Hubble or elle est en réalité à 2,2 Millions d'années-lumière. On nous dit que nous avons 48 chromosomes dans nos cellules comme le voyaient les scientifiques de l'époque or nous en avons 46 et bien d'autres exemples qui montrent bien que ces supposés "êtres célestes" sont bien mal renseignés... ».

 

- Voir aussi le livre très intéressant de Martin Gardner, un debunker américain membre du CSICOP, Committee for the Scientific Investigation of Claims of the Paranormal, Urantia: The Great Cult Mystery ; L’auteur démontre de façon pertinente les failles de cette supposée révélation céleste.

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En fait le livre d’Urantia est un grand « contener » regorgeant de multiples tendances se complémentant à leur manière mais sans que l’on puisse se fier à aucune d’elles.

 

A présent nous savons que nulle révélation, nulle intervention divine n’a participé à la réalisation du livre d’Urantia. C’est une supercherie, une duperie ayant peut-être - et de notre point de vue, sans doute - abusé les auteurs eux-mêmes.

 

 

Dr William S. Sadler : fondateur de la Fondation Urantia, était psychiatre, il est considéré comme un des pères de la psychiatrie américaine, il eut des échanges avec Freud et Jung, il était docteur en religion et était connu pour sa virulence contre le « spiritisme » qu’il dénonçait avec sa femme. Il étudia pendant 18 ans les manifestations d’un homme en sommeil impliqué dans la réalisation du livre. 

 

On retiendra ici que le Dr William S. Sadler n’était pas partisan des pratiques du spiritisme mais qu’il étudia pendant 18 ans les manifestations d’un homme en sommeil.

 

Transe et Spiritisme :

 

Entendons bien. Nous ne faisons aucun amalgame avec la transe et le spiritisme. Mais cependant, les deux pratiques distinctes l’une de l’autre ont un point commun. En effet, dans la plupart des cas, le sujet rendu ou se rendant réceptif devient un intermédiaire entre l’ici-bas et l’au-delà ou très certainement « autre-chose ». Et pour la transe, le sujet peut atteindre un état de conscience supérieure, de même que d’autres états indéfinissables dans la lumière. - Il y a différentes pratiques pour la transe comme il y en a pour le spiritisme, mais nous n’avons pas le savoir pour les détailler, et là n’est pas l’objet - Mais pour le peu que nous savons sans prétention, prévenons. Nous pensons qu’il serait déraisonnable de croire à la révélation urantia. Voici la raison :

 

- W. C. Kellogg, un patient nécessitant des soins psychiatriques ou une attention particulière de son psychiatre a expérimenté, volontairement ou involontairement, durant 18 années des états de transes durant son sommeil, sous la surveillance de son médecin qui prenait des notes. Le cas est rare mais plausible. Par la suite, et à mesure des séances, le patient devint « intermédiaire » ou « médium » en quelque sorte, prédisposé ou assujetti à réceptionner et à transmettre des directives de « on ne sait qui » ! Peut-être de gens vivants comme d’esprits désincarnés ? Le sujet en transe les aurait perçus ou identifiés comme des êtres spirituels. Ainsi, ces directives auraient eu pour but la réalisation d’un livre unique porteur d’une révélation autant archaïque qu’abracadabrante pour nous aider à progresser pauvres mortels ignorants et dans l’erreur ! Mais sans se soucier de l’énorme plagia volontaire de plus de cent ouvrages afin d’obtenir, par des transformations successives et des adaptations personnelles une synthèse cohérente.   

 

Le génie de l’homme comme sa déraison n’a pas de limite !

 

Les coulisses du livre d’Urantia

 

Comme le mentionne Martin Gardner dans Urantia : The Great Cult Mystery (Editions Prometheus Books, 1995) : le Livre d’Urantia est purement humain. Il pense que W.C. Kellogg eut aux alentours de 1912 d’étranges manifestations soit-disant spirites la nuit et ce pendant les 10 ans qui suivront. Il aurait par la suite écrit près de 500 pages en soi-disant transe. Ce texte de base aurait été ensuite complété et édité par le Dr Sadler par le biais de questions apportées par un forum constitué en 1923. D’où ces dérapages racistes et eugénistes, Sadler et Kellogg étant de fervents défenseurs de l’eugénisme. Le livre ne fut ensuite publié qu’en 1955.

 

Quelle fut la réelle motivation des fondateurs ?

 

Mais plus précisément quelle fut la réelle motivation du Dr Sadler concernant son patient, sujet à subir indépendamment de sa volonté des sortes de transes durant son sommeil ? On pourrait penser aussi à un état de possession, malheureusement, mais qui n’a bien entendu jamais été évoqué. 

 

Extrait : Wapedia-Wiki : Le Livre d’Urantia

 

Extrait : 2. 4. Les « auteurs » : le sujet endormi et les êtres célestes Article détaillé : William S. Sadler.

 

Le Dr William S. Sadler aurait recueilli les messages délivrés par un sujet endormi parlant dans son sommeil, le sleeping subject. Selon Sadler, qui dénonce par ailleurs le spiritisme, ces manifestations n'auraient rien de commun avec les cas d'états de conscience modifiés qu'il étudiait jusque-là. Une poignée de volontaires, connue sous le nom de Commission de contact, se serait alors réunie sous la férule du psychiatre pour transcrire le Livre d'Urantia. Le nom des personnes impliquées dans le projet n'aurait pas été révélé afin d'éviter d'idolâtrer ces personnes.

 

L’ouvrage A history of the Urantia papers [23] présente les auteurs véritables de ce livre comme des « êtres célestes ». Selon les sympathisants du mouvement, le choix des mots et de la syntaxe ne serait pas de source humaine, les corrections grammaticales et de ponctuation étant la seule intervention humaine lors de l'élaboration du texte.

Une première phase de transcription se déroule entre 1911 à 1924, à la suite de laquelle 96 fascicules ont été écrits. S’ensuivit une étude approfondie des textes (et d'autres fascicules) jusqu’au 31 mai 1942. Le recueil complet est constitué de 196 fascicules.

 

Par la suite, la Fondation Urantia est créée et gère l’obtention des droits d’auteurs. La première édition du livre date du 12 octobre 1955. Il est publié en 10 000 copies. Il a été traduit en français en 1961 sous le nom de Cosmogonie d'Urantia [24] par Jacques Weiss [25].

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Donc pour clore le sujet : si les adeptes du mouvement Urantia veulent entretenir une notion floue concernant des transmissions qui se sont opérées via le psychisme d’un homme endormi et qui ont été ensuite interprétées par un groupe de gens qui en sont arrivés à la conclusion qu’il s’agissait de révélations célestes, cela les concerne.

 

Mais en vérité ! Tout ceci n’est qu’une abstraction. Une erreur. Une absurdité alimentée par des gens très abusées pour n’avoir su différencier le vrai du faux. Le raisonnable de l’irraisonnable. La vérité du mensonge. La lumière de la ténèbre.